Régulièrement j’entends ou je dis, ça passe trop vite… mais pourquoi donc avons-nous l’impression de ne pas avoir assez de temps, que l’on est sans cesse en train de courir, quand d’autres ont largement du temps pour faire de nombreuses activité. Si certains se noient dans un verre d’eau quand d’autres sont présents et disponibles, peut être faut-il que nous prenions le temps de prendre du temps. Le temps de Dieu n’est pas le nôtre puisqu’il est maître du temps lui qui est de toute éternité; le temps nous file entre les doigts et le soir on croit n’avoir rien fait.
Avez vous remarqué que tous nous disposons de 24 heures par jour pour utiliser comme on veut le temps que le Seigneur nous offre. Qu’en faisons nous …. car les idées ne manquent pas mais quel temps donne-t-on à Dieu ? Je fais souvent l’expérience qu’une journée commencée avec le Seigneur est plus riche de tout qu’une journée commencée sur les chapeaux de roues dans l’activisme. Alors, en ce mois de juin, avant même de penser aux vacances qui approchent, prenons le temps, du temps pour Dieu, pour les autres et pour nous même. Et puisque notre calendrier est un peu bousculé ce mois, c’est aussi pour s’adapter aux demandes locales ou liturgiques en particulier avec la Louée et la confirmation… Le temps de Dieu devient le nôtre puisque c’est lui qui connaît ce qu’est le temps de l’Homme.
Bon si c’est pas clair, le matin n’oubliez pas de dire bonjour au Seigneur et de lui confier votre journée, le soir de rendre grâces avec le traditionnel Pardon, merci, s’il te plait et de s’abandonner à un temps de repos.
Père Didier Henry